Phénomène d’envergure depuis maintenant quelques années, les NFT sont parfois considérés comme une révolution du digital et métaverse. En tant qu’agence digitale, nous sommes en constante veille des évolutions digitales, et nous vous proposons dans cet article, un étude concrète sur les NFT. Retrouvez également toutes nos recommandations afin de repérer une bonne agence digitale pour le déploiement de vos projets, dans notre autre article Nos conseils pour bien choisir votre agence digitale.
Qu’est-ce qu’un NFT ?
Définition
Un NFT n’est autre qu’un jeton cryptographique stocké sur une blockchain.
Plus simplement, un NFT est un fichier numérique (cela peut être une peinture digitale, une vidéo, un objet de collection, un élément de jeu vidéo ou encore une photographie) qui vous permet d’authentifier potentiellement ce que vous créez ou achetez sur Internet.
De cette façon, grâce à votre NFT vous recevez une sorte de titre de propriété numérique, qui atteste du caractère unique et de la traçabilité de votre bien. Le certificat numérique indique si c’est bien une œuvre originale, qui l’a vendue, qui l’a achetée, pour quelle somme d’argent et quand.
Pourquoi est- il interchangeable ?
Pour le comprendre, nous pouvons comparer une collection de NFT avec la collection des portraits de Marilyn Monroe sérigraphiés par Andy Warhol. Ce célèbre portrait est copié partout dans le monde. Mais si vous êtes l’heureux possesseur de l’un des 250 originaux, vous seriez mal avisé de l’échanger contre une version Ikea ! (Le numéro 186/250 s’est vendu 2 millions d’euros il y a quelques années)
Tout comme les tableaux Andy Warhol, les NFT sont également tous numérotés. Ils permettent donc finalement de réintroduire le concept de rareté pour un bien immatériel.
Quelles sont les prémices des NFT ?
La blockchain Ethereum permet de créer et d’enregistrer des programmes appelés « smartcontract ». Et c’est à force d’expérimentations que les développeurs ont réussi à développer un type de smartcontrat particulier, que nous appelons aujourd’hui NFT.
Une des premières collections de NFT est celle des cryptopunk lancées en 2017. Elle posait déjà deux grands principes :
- Tout le monde peut voir le NFT, mais une seule personne en est propriétaire.
- Chaque NFT est généré aléatoirement et possède une série d’attributs plus ou moins rares. (Par exemple cet exemplaire de NFT avait 0,09 % d’être de type alien et 2 % de chance d’avoir un masque ffp2.)
Depuis, de nombreuses collections de NFT d’art génératif se sont lancées et d’autres fonctionnalités se sont standardisées. Comme par exemple les politiques de royalties, qui permettent aux créateurs de toucher un pourcentage en cas de revente sur le marché secondaire.
Pour retrouver ces NFTs de nombreuses marketplace sont nées, avec environ 80 % des volumes présents sur opensea.io qui en fait la référence du marché.
Quel est le futur des NFT ?
Il faut bien garder en tête que les ventes d’images NFT sont juste un usage potentiel des NFT. Les collectionneurs et amateurs d’art ne sont pas les seuls à pouvoir user des NFTs. En effet, les créateurs de la cryptomonnaie affirment qu’ils pourraient, dans un avenir plus ou moins proche, être utilisés comme garantie pour des prêts bancaires.
Des NFT pour créer des expériences clients personnalisées
C’est aussi en matière de marketing que les NFT vont changer la donne. En effet, les NFT seront un bon levier pour comprendre ce que font les clients, connaître leurs attentes et créer des profils. On imagine très bien dans le futur, des clients se connecter sur un site e-commerce doté de leur porte monnaie électronique, et leur wallet contenant leur tokens NFT (token de données personnelles, token de produits déjà achetés, collection de NFT en cours, etc). L’avantage de cette pratique est bien évidemment la sécurité du traitement des données personnelles de cette expérience, complètement personnalisée.
Les avantages des NFT
D’abord conçus autour de l’art génératif, ils gagnent peu à peu d’autres secteurs. Le NFT séduit particulièrement pour ses valeurs de transparence, de confiance, et d’interopérabilité.
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Le facteur d’interopérabilité
En effet, on parle d’Interopérabilité car le NFT est devenu un standard qui peut donc être connu par plusieurs acteurs. Ainsi, des jeux vidéo pourraient tisser des partenariats avec d’autres licences, pour que les objets collectés dans le jeu puissent apporter un avantage chez le partenaire. On pourrait aussi imaginer qu’une association reverse un NFT à chaque don effectué. Et qu’à la suite, un événement soit proposé à tous ceux qui détiennent un NFT.
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Le facteur de confiance
Aussi, les NFT inspirent confiance, puisque chaque achat et transaction s’effectue directement via la blockchain. Il n’y a donc pas besoin d’intermédiaire ayant l’autorité sur les échanges.
Aujourd’hui, que ce soit concernant des licences logiciels, des propriétés intellectuelles ou des titres de propriété, les démarches pour les transférer ou les revendre sont actuellement très fastidieuses. Elles demandent, en effet, plusieurs intermédiaires de confiance avec leur propre procédure. Le jour où ces marchés seront « NFTisés », une simple signature de transaction sur la blockchain permettra de finaliser l’opération de manière décentralisée.
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Le facteur de transparence
Enfin, toutes les mécaniques codées sur un NFT sont visibles publiquement ainsi que tout l’historique d’un NFT pour garantir un maximum de transparence. Que ce soit pour garantir l’authenticité ou pour la traçabilité, le besoin de plus de transparence pourrait trouver une réponse technique grâce aux NFTs.
La grande critique du NFT
Une critique écologique
Néanmoins beaucoup d’inquiétudes flottent sur la surconsommation d’énergie des NFTs, et certains parlent même de catastrophe écologique. Des inquiétudes justifiées, puisque la blockchain Ethereum repose sur le mining (le Proof Of Work), qui a pour objectif de sécuriser le réseau par des calculs cryptographiques. Et ce sont ces derniers, qui sont très consommateurs d’électricité.
Cependant une solution s’offre à cela. De nouvelles générations ont travaillé sur ce sujet, et proposent un système de validation sans calcul (Proof Of Stake) permettant de consommer jusqu’à 2000 fois moins d’énergie. Les nouvelles blockchains proposant des NFTs comme Solana, Algorand, Egld sont très efficaces énergétiquement et ont déjà atteint la neutralité carbone. Ethereum a même prévu de passer sur une version 2.0 en 2022 sur le même principe du “Proof Of Stake”, permettant d’atteindre les mêmes objectifs d’efficience énergétique.
Ces critiques devraient donc tendre à disparaître avec le temps.
Conclusion
D’un point de vue fondamental, le NFT peut révolutionner le monde du numérique. Mais c’est une invention très abstraite avec énormément de nouvelles possibilités. Un NFT reste programmable, ne l’oublions pas et il y a donc fort à parier que les usages de demain n’auront rien à voir avec le marché du NFT d’aujourd’hui qui est pour le moment encore difficile à lire.
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